C’est une suite logique, rien de plus rien de moins, que ce cinquième album d’Alice In Chains intitulé « The Devil Put Dinosaurs Here ». Précisément les douze chansons auxquelles les fans d’AIC pouvaient s’attendre à ce point-ci de leur carrière.
Bien qu’on ne puisse remplacer un chanteur aussi unique que Staley, William DuVall s’avère un parfait partenaire pour Cantrell. Son approche vocale est bien distincte, mais s’intègre à merveille à la signature sonore du groupe.
Les chansons de ce deuxième disque post-Staley, donc, évoque davantage le début de carrière d’Alice In Chains, l’époque « Facelift ». Le groupe manie toujours bien le rock « mystérieux », comme en témoignent la chanson titre et « Lab Monkey ».
Un peu trop long et sans véritable faits saillants, « The Devil Put Dinosaurs » est un album suffisant pour les fans d’Alice In Chains, une façon pour le groupe de rappeler à leurs admirateurs que le feu a bien repris des braises, même s’il ne brillera probablement jamais autant qu’au milieu des années 1990.
Universal Music – Alice In Chains – « The Devil Put Dinosaurs Here »
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