
Chanteuse engagée, artiste rayonnante d’espoir et d’inspiration, Angélique Kidjo mord toujours à pleines dents dans la beauté du monde, envers et contre tous. Son nouvel album, « Eve », ne fait pas exception à la règle.
Ce onzième item à la discographie de la grande dame africaine se veut « dédié aux femmes africaines, à leur résilience et leur beauté », propos chantés en diverses langues béninoises (fon, yoruba, goun, mina).
Que l’on comprenne ou non les thèmes évoqués, l’intention derrière le chant est perceptible sans effort, et inspire l’engagement, l’énergie d’une grande humaniste pour qui la chanson demeure la forme la plus puissante de communication.
La Nigériane Asa, le guitariste de Vampire Weekend, Rostam Batmanglij, un chœur de femmes béninoises et l’Orchestre philharmonique du Luxembourg viennent mettre leur petit grain à un moment ou un autre. Mais la couleur prédominante demeure toujours celle de Kidjo, de ses envolées vocales (souvent doublées par le chœur), de ses rythmes enivrants et de ses mélodies qui flottent en toute liberté.
Du très beau.

© Universal Music – Angélique Kidjo – « Eve »
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