
On les a connus avec « St. Jude » (2008), on les a apprivoisés avec « Falcon » (2010), on les a adorés avec « Anna » (2013) et on ne pourra plus s’en passer avec « Concrete Love », leur dernier album indie rock tout juste sorti dans les bacs. Leur laborieux parcours est enfin récompensé par la consécration internationale, non pas que leurs précédents albums étaient moins bons, mais le cap à passer pour ravir le cœur d’un public sans frontières tient parfois à un fil. Le morceau « Summer », très enlevé, est ce point de détail qui leur permet d’atteindre une autre dimension. Pour le reste, on redécouvre leur identité, avec des riffs de guitare percutants, un goût pour le punk soft, mais « Concrete Love » est surtout atmosphérique, à l’image du morceau d’ouverture « White Horses ». The Courteeners nous invitent pour une nouvelle traversée sur les rivages des tâtonnements électroniques bien construits, « Saboteur » diffuse d’ailleurs une brume psychédélique à faire tomber les dernières hésitations. The Courteeners méritent leur tout nouveau succès planétaire.

Tous droits réservés – « Concrete Love », la pièce d’orfèvrerie des Courteeners.