Jay Malinowski s’est plongé dans une aventure artistique en s’imprégnant des histoires de son grand-père pour composer son dernier album « Martel ». Si l’objectif de Jay Malinowski était de nous faire vivre ne serait-ce qu’une parcelle de la vie de son ancêtre marin Charles Martel, c’est réussi.
Piano et cordes sont au rendez-vous pour accompagner la voix de l’ancien chanteur des Bedouin Soundclash, qui s’est visiblement détaché du style du groupe. L’artiste fait plus dans le folk nostalgique que dans le joyeux reggae pour lequel on l’a connu. On sent la maturité, autant dans la voix que dans les mélodies du chanteur, avec des pièces qui restent bien imprégnées dans l’esprit comme « Meet Me At The Gate » et « Cool Ruler ».
Mais Martel, ce n’est pas qu’un album de 18 chansons. C’est un concept et une démarche artistique hors du commun. Les titres sont divisés en deux parties, le Pacifique et l’Atlantique, et on comprend que l’album en soi est une aventure.
La collaboration avec The Deadcoast, un trio de musiciens à cordes, rend justice à la voix du chanteur et intensifie l’ambiance nostalgique des pièces.
© Sony – Jay Malinowski & The Deadcoast
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